‎Burkina Faso : très bonne nouvelle, le Régime d’Assurance Maladie Universelle effectif dès le…

‎Burkina Faso : très bonne nouvelle, le Régime d’Assurance Maladie Universelle effectif dès le...

Crédit Photo : RFI

‎Le Burkina Faso s’apprête à franchir une nouvelle étape en matière de prise en charge sanitaire.

‎Le pays d’Afrique de l’Ouest se prépare à instaurer le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU).

Le vendredi 21 novembre 2025, les ministres burkinabè de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Traoré, et de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou ont tenu à Ouagadougou la capitale burkinabè, une conférence de presse.

‎Lors de de cette conférence, les deux membres du gouvernement de la transition du Burkina Faso, ont fait une annonce retentissante par rapport au RAMU.

En effet, selon ces autorités ministérielles, le Régime d’Assurance Maladie Universelle sera lancé en République du Burkina Faso dès février 2025.

Selon le ministre en charge de la Protection sociale, « moins de 10 % de la population bénéficie actuellement d’une couverture sociale, tandis que les dépenses directes des ménages en soins de santé atteignent 34 %, bien au-delà de la norme maximale de 20 % fixée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ».

Ainsi, l’instauration du RAMU dans ce pays sahélien vise à changer cet état de choses.

‎Avec le lancement de cette assurance santé universelle, chaque citoyen burkinabè quel qu’en soit son rang social, pourra bénéficier des soins de qualités sans avoir à dépenser des sommes faramineuses.

‎Le RAMU permettra également de couvrir un large éventail de soins aussi bien dans les structures sanitaires publiques et privées conventionnées.

‎En effet, cette assurance qui sera bientôt lancée devra d’après les propos du ministre de la Protection sociale, couvrir les consultations, les examens cliniques et biologiques, les interventions chirurgicales, les soins relatifs au suivi de la grossesse à l’accouchement et aux suites de couches, les hospitalisations, les soins en ambulatoire, les explorations fonctionnelles, la radiologie et l’imagerie médicale, la rééducation fonctionnelle et la kinésithérapie, le transport médicalisé des malades vers les établissements de santé ainsi que la consultation de médecine traditionnelle agréée.

Le chef du secteur sanitaire burkinabè a également souligné que la mise en service de cette assurance ne vient pas effacer les mutuelles sociales déjà en place.

En ce qui concerne les cotisations, elles varieront en fonction des catégories socio-professionnelles.

‎Les fonctionnaires et les salariés devront cotiser 5 % de leur salaire brut. Quant aux personnes indigentes, elles bénéficieront d’une prise en charge totale.

En ce qui concerne les travailleurs indépendants du secteur formel, ils devront cotiser 15 000 francs CFA par mois.

‎Travailleurs indépendants de l’économie informelle : 4 000 francs CFA par mois.

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