Au Burkina Faso, le gouvernement a annoncé une importante décision en faveur des médecins du secteur public.
En effet, les autorités burkinabè ont décidé d’autoriser temporairement les médecins à poursuivre leur vacation dans le privé.
Dans un communiqué officiel en date du mardi 14 octobre 2025, le ministère burkinabè de la Santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a annoncé une autorisation à titre exceptionnel pour les médecins exerçant dans la fonction publique.
En effet, le ministère autorise exceptionnellement, les médecins spécialistes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes et enseignants hospitalo-universitaires à continuer à intervenir dans les centres de santé privés du pays.
Qu’il vous en souvienne, en août 2023, l’exécutif burkinabè avait adopté un décret qui fixait les conditions d’intervention des agents publics de santé dans les centres de santé privés.
Ledit décret autorisait les agents publics de santé à continuer à intervenir dans le privé pour une période transitoire.
À cet effet, la décision prévoyait que l’intervention des médecins généralistes et les personnels paramédicaux prenne fin à la fin du mois de septembre 2024.
En ce qui concerne les enseignants hospitalo-universitaires en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire ainsi que les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes spécialistes, leur période de vacation au sein des établissements privés de santé devraient arriver à terme dès fin septembre 2025.
Ainsi, alors que la période de vacation des enseignants hospitalo-universitaires, médecins spécialistes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes est arrivée à échéance, les établissements privés de santé restent toujours dépendant de ces agents publics de santé pour offrir des soins de qualité à leurs patients.
C’est donc dans ce contexte, que le gouvernement du Burkina Faso a décidé d’autoriser à titre exceptionnel, ces médecins à continuer à intervenir dans les centres de santé privés.
Selon le communiqué du ministre de la Santé, cette nouvelle décision vise à « préserver l’équité d’accès aux soins spécialisés au bénéfice des populations ».
Elle entend également soutenir les établissements privés de santé dans leur rôle complémentaire des structures sanitaires publiques.
Par ailleurs, la note précise que cette mesure a été prise en attendant que les établissements privés « disposent de spécialistes à leur propre compte en nombre suffisant ».