Solidaire vis-à-vis du Mali, le Burkina Faso a réitéré sa ferme condamnation des actions subversives de l’Ukraine à Bamako.
Quelques jours après que l’Alliance des États du Sahel (AES) composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU pour réclamer des sanctions contre l’Ukraine, Ouagadougou revient à la charge.
En effet, le Burkina Faso a une nouvelle fois, interpellé le Conseil de sécurité de l’ONU par rapport aux actions subversives de Kiev à Bamako.
Lors de la 50e session du Conseil des ministres des Affaires Étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui a eu lieu le vendredi 30 août 2024, à Yaoundé, au Cameroun, la diplomatie burkinabè a appelé le conseil de sécurité de l’ONU à prendre ses responsabilités par rapport à cette affaire.
«Le Burkina Faso a réitéré sa ferme condamnation de l’attitude de l’Ukraine en se rendant complice des terroristes dans le nord Mali à travers des soutiens divers», a rapporté le service de communication du ministère burkinabè des Affaires Étrangères.
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères a invité le Conseil de sécurité de cette organisation mondiale à prendre des mesures nécessaires vis-à-vis des actions avouées de l’Ukraine, au Mali.
Dix jours avant cette nouvelle sortie du Burkina Faso par rapport à cette affaire, les pays membres de l’AES avaient dans une lettre conjointe, appelé cette instance de l’ONU à «prendre ses responsabilités face au choix délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme.
Pour rappel, le porte-parole du renseignement ukrainien, Andriy Yusov, a avoué dans une vidéo, avoir fourni des informations aux groupes armés avant leurs affrontements face aux Forces armées maliennes.
Un aveu qui a porté un coup fatal aux relations bilatérales entre l’Ukraine et le Mali.
Les autorités maliennes ont systématiquement rompu les relations diplomatiques avec Kiev.