Burkina Faso : révocation de 21 agents pour usage de faux diplômes

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Crédits photo : GDJ / Pixabay

Le Conseil des ministres de ce jeudi 04 septembre 2025 au Burkina Faso, a pris une mesure drastique pour assainir l’administration publique en révoquant 21 agents ayant falsifié leurs diplômes lors de leur recrutement ou de leur promotion. Cette décision s’inscrit dans une politique plus large de lutte contre la corruption promue par le président Ibrahim Traoré.

D’après le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Traoré, ces révocations concernent des agents issus de neuf départements ministériels différents.

La falsification de diplômes, pratique apparemment répandue dans l’administration burkinabè, compromet non seulement l’intégrité du service public, mais aussi la qualité des prestations offertes aux citoyens.

« Cette mesure traduit la ferme volonté de Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, de lutter contre la corruption et d’assainir l’administration publique », a précisé le ministre Traoré, soulignant l’engagement des autorités à promouvoir la méritocratie et la transparence.

En parallèle de cette annonce, le Conseil a également adopté un décret instituant une clause prioritaire de servir l’État. Cette disposition oblige désormais les agents publics à rester au service de l’État pendant au moins 15 ans, durée correspondant à celle nécessaire pour obtenir une retraite proportionnelle.

Le ministre Traoré a détaillé les implications de cette clause : les fonctionnaires qui ne respecteraient pas cette obligation se verraient contraints de rembourser l’intégralité des frais de formation engagés par l’État pour leur compte. Une mesure qui vise à rentabiliser l’investissement public dans la formation des cadres administratifs et à fidéliser les compétences.

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