Au Burkina Faso, le procès portant sur l’affaire de détournement de 3 milliards de FCFA au ministère de l’action humanitaire tend vers sa fin.
Cette affaire qui secoue le Burkina Faso depuis quelques semaines sera bientôt classée. Les mis en cause seront dans les prochains jours situés sur le sort.
Mais avant la décision du tribunal en charge du dossier, place aux réquisitions du ministère public.
En effet, le mercredi 18 décembre 2024, le procureur du tribunal de grande instance de Ouagadougou a fait ses réquisitions dans ce dossier.
De ces réquisitions, il ressort des peines d’emprisonnement allant de onze (11) à trente (30) ans, des amandes de plusieurs milliards de FCFA et la confiscation des biens de prévenus.
Les détails
En effet, selon les informations rapportées par la presse locale, pour le ministère public, les faits sont constitués pour chacun des prévenus.
De ce fait, contre l’accusé principal dans cette affaire, Amidou Tiégnan, le ministre public a requis une condamnation de 30 ans d’emprisonnement ferme et une amende de 13 milliards de FCFA.
À l’endroit du mis en cause Salifou Ouédraogo, le ministère public a demandé une peine d’emprisonnement ferme de 20 ans et une amende de plus de 300 millions de F CFA.
Contre le prévenu Bayoulou Philippe, il a été requis une peine de prison ferme de 11 ans et une amende de 170 millions de F CFA.
Quant à la prévenue Pétronille Tarpaga Ouédraogo, le ministère a souhaité qu’elle soit condamnée à 15 ans d’emprisonnement ferme et une amende de plus de 200 millions de F CFA.
Dans la matinée du 24 décembre 2024, le tribunal de grande instance de Ouagadougou livrera son verdict.