Une entreprise chinoise vient de soutenir le projet phare du président Ibrahim Traoré au Burkina Faso.
CGINT a offert 200 bidons d’huile de décoffrage d’une valeur de 4 millions FCFA le 1er juillet 2025. Ce don va directement à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, qui transforme actuellement le paysage urbain burkinabè.
À Ouagadougou, Johnny Wenju ZHENG, patron de l’entreprise chinoise, a expliqué sa démarche. Sa société travaille dans l’hydraulique et le bâtiment.
Il admire le travail de Faso Mêbo pour embellir le pays. L’huile de décoffrage sert à fabriquer les pavés qui ornent maintenant les rues de plusieurs villes.
Cette aide chinoise arrive au bon moment. L’Initiative Faso Mêbo produit actuellement des milliers de pavés sur ses sites. L’huile permet de démouler facilement ces pavés après leur fabrication. Sans ce produit, la production ralentirait considérablement.
C’est quoi le projet Faso Mêbo initié au Burkina Faso par Ibrahim Traoré ?
Le projet Faso Mêbo révolutionne l’approche burkinabè du développement. Lancé en octobre 2024, il vise deux objectifs majeurs. Premièrement, désenclaver les zones isolées par la construction de routes. Deuxièmement, embellir les centres urbains avec des aménagements modernes.
Il faut savoir que le Burkina Faso souffre d’un grave problème routier. Sur 15 000 km de routes, seulement 4 000 km sont bitumés. Pire encore, beaucoup de ces routes bitumées sont en mauvais état. Cette situation handicape l’économie d’un pays situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest.
Les coûts astronomiques expliquent ce retard. Construire un kilomètre de route coûte entre 500 millions et 1 milliard FCFA. Ces prix poussent le gouvernement à chercher des financements extérieurs. Résultat : le pays dépend des bailleurs étrangers et de leurs conditions.
Ibrahim Traoré propose une solution innovante avec Faso Mêbo. Le gouvernement mise sur des brigades publiques d’infrastructures.
Ces équipes utilisent les matériaux locaux pour réduire les coûts. Cette stratégie valorise l’expertise burkinabè tout en créant des emplois.
L’initiative demande la participation citoyenne. Les populations peuvent donc contribuer avec du ciment, des outils ou des produits chimiques. Le don de CGINT illustre parfaitement cette approche collaborative. D’autres entreprises pourraient suivre cet exemple.
Les villes burkinabè ont besoin d’embellissement. En dehors des centres-villes, beaucoup de quartiers manquent d’aménagements. L’éclairage insuffisant, les rues mal entretenues et l’insalubrité dégradent la qualité de vie. Ces problèmes affectent aussi l’image du pays.
Le volet urbain de Faso Mêbo s’attaque à ces défis. Il prévoit l’installation de monuments, l’amélioration de l’éclairage et l’assainissement des quartiers. Ces travaux devraient transformer l’apparence des villes burkinabè.
Cette collaboration sino-burkinabè montre les nouveaux partenariats du pays. La Chine possède une expertise reconnue en matière d’infrastructures. Son soutien pourrait accélérer la réalisation des objectifs de Faso Mêbo.
L’initiative soulève aussi des questions importantes. Elle pourrait concurrencer les entreprises privées du secteur routier. Le gouvernement devra équilibrer développement public et secteur privé. Par ailleurs, l’éducation des citoyens reste essentielle pour préserver les futurs ouvrages.
Si Faso Mêbo réussit, il transformera le Burkina Faso. Le pays pourrait enfin exploiter son potentiel géographique. Cette révolution routière stimulerait les échanges commerciaux et créerait de la richesse. L’aide chinoise participe à cette ambition de développement.