Au Burkina Faso, plusieurs magistrats ont été sanctionnés par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
En effet, l’institution constitutionnelle judiciaire burkinabè a prononcé des sanctions à l’endroit de huit (8) magistrats.
Du lundi 28 au mercredi 30 juillet 2025 à Ouagadougou, la capitale burkinabè, le Conseil supérieur de la magistrature s’est réuni en session extraordinaire.
Lors de cette session, plusieurs dossiers ont été examinés, dont certains impliquant des magistrats en fonction.
À l’issue de la rencontre, des mesures fortes ont été prises à l’encontre de huit magistrats.
Selon les informations rapportées par la presse locale, ils ont été sanctionnés pour de graves manquements à l’éthique et à la déontologie.
Les sanctions vont de blâme, d’abaissement d’échelon, de rétrogradation jusqu’à une mise de retraite d’office.
»À l’issue des procédures disciplinaires, un magistrat a été mis à la retraite d’office, un autre a été rétrogradé.
Trois magistrats ont été blâmés, trois autres ont connu un abaissement de trois échelons, et un dernier a été sanctionné par un abaissement d’un échelon », a rapporté l’Agence d’information du Burkina qui cite un communiqué du CSM.
Des mesures qui entendent préserver l’image de cette grande institution constitutionnelle judiciaire.
Pour l’Agence d’information du Burkina, « ces sanctions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des chambres disciplinaires, issues des récentes réformes du secteur de la justice visant à renforcer l’éthique, la discipline, la déontologie et les bonnes pratiques professionnelles au sein de la magistrature ».