Comme le disait le célèbre juriste romain du début du IIIe siècle, Domitius Ulpanius, la loi est dure mais c’est la loi. Au Burkina Faso, des élèves ont été condamnés par la justice du pays.
En effet, plusieurs élèves grévistes après avoir été convoqués par le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouaga I, ont été condamnés à différentes peines en fonction de leur implication dans le dossier.
Ils sont accusés d’avoir mis en danger la vie d’autrui et d’avoir causé des dommages non-négligeables dans deux établissements scolaires causant des blessés.
Au total, 6 élèves ont comparu devant le tribunal de Grande Instance de Ouaga I. Les faits dont ils sont accusés remontent à décembre 2023.
Depuis deux décennies maintenant, des élèves organisent régulièrement des grèves au mois de décembre pour demander justice pour le journaliste Norbert Zongo et pour l’élève Flavien Nebié décédé lors d’une manifestation réclamant justice pour le journaliste en 2000 .
Cette année, les forces de sécurité ont interpellé six présumés fauteurs de troubles qui ont perturbé les cours dans deux écoles les accusant de « mise en danger d’élèves et de leur entourage pour détention de grenades lacrymogènes ».
Le principal accusé, celui qui aurait lancé les grenades dans les deux écoles, causant des blessés, a été condamné à six mois de prison et à une amende de 500 000 FCFA, avec sursis.
Quant aux cinq autres, ils ont été condamnés à trois mois d’emprisonnement et à une amende de 500 000 FCFA assortis de sursis.
Le journaliste burkinabè, Norbert Zongo a été assassiné en plein milieu d’après-midi, le 13 décembre 1998 à Sapouy, dans le sud du Burkina Faso.
Notons qu’il était un farouche opposant à Blaise Compaoré et détenait son propre journal où il dénonçait les régimes africains autoritaires et corrompus, révélant de sombres affaires impliquant des proches de Blaise Compaoré.
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