L’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso (ANAC-BF) a imposé une nouvelle condition pour la reprise des activités d’Air France dans le pays.
C’est ce qu’a annoncé le Directeur général de l’ANAC-BF, Thomas Hyacinthe Compaoré, dans une réponse à la lettre du délégué d’Air France.
A l’en croire, la suspension « soudaine et sans préavis » de la desserte du Burkina Faso est un « manquement grave » à l’accord bilatéral signé entre Paris et Ouagadougou.
« La reprise de vos activités nécessitera l’approbation préalable d’un nouveau programme de vols pour la suite de la saison Été 2023 », a-t-il écrit.
Pour lui, les procédures internes en matière de gestion des situations de perturbation doivent être réexaminées ainsi que la mise en place des protocoles de communication clairs en cas de suspensions de vols.
« Notre rôle est de garantir la sécurité, la régularité et la qualité des services aériens pour le bien-être des passagers et la stabilité du secteur aérien dans son ensemble », a-t-il rappelé.
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