Le Burkina Faso a annoncé la mise en place d’un nouvel état d’urgence dans huit de ses régions, à partir du 30 mars 2023.
Parmi les régions concernées, on retrouve le Soum, la Tapoa, le Namentenga, le Bam et le Sanmatenga.
Cette décision a été prise dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, qui continue de sévir dans le pays.
L’état d’urgence permet de prendre des mesures fortes pour lutter contre le terrorisme dans les régions concernées.
Ces mesures peuvent inclure l’interdiction de la circulation des personnes et des biens, la dissolution de groupes et d’associations suspectes, ainsi que d’autres mesures visant à renforcer la sécurité dans les régions touchées.
Cette annonce intervient alors que le Burkina Faso continue de faire face à une vague d’attaques terroristes, qui ont déjà causé la mort de milliers de personnes et poussé des centaines de milliers d’autres à fuir leur foyer.
Les groupes terroristes sont souvent implantés dans les régions rurales et éloignées du pays, où ils peuvent agir en toute impunité.
Le gouvernement burkinabé a déjà pris plusieurs mesures pour lutter contre le terrorisme, notamment en renforçant les forces de sécurité et en coopérant avec les pays voisins.
Cependant, elles n’ont pas suffi à éradiquer la menace terroriste dans le pays, qui reste l’une des plus graves de la zone.
Le nouvel état d’urgence est limité à 30 jours, mais il pourra être prolongé si la situation dans ces régions du Burkina Faso n’évolue pas.
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