Le Burkina Faso, le Niger et le Mali tous dirigés par des régimes militaires ont depuis quelques mois, quitté la CEDEAO et créé leur propre organisation, l’Alliance des États du Sahel (AES).
Depuis la création de cette institution, les juntes militaires à Ouagadougou, Niamey et Bamako ont notifié qu’elle était ouverte à tous les pays africains qui souhaitent y adhérer.
Ce pays africain aurait-il décidé de sauter le pas ?
En effet, le président de la Guinée-équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, s’est dit solidaire de la vision souverainiste prônée par l’AES.
Une déclaration qu’il a faite lors d’une audience qu’il aurait récemment accordée au ministre des affaires étrangères de la coopération régionale du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traoré.
Au cours de ladite audience, Teodoro Obiang Nguema a fait savoir qu’il comprenait parfaitement la lutte menée par les juntes militaires de l’AES.
De même, il a tenu à exprimer sa solidarité et celle de son peuple au Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le phénomène du terrorisme qui sévit actuellement dans le pays.
Par ailleurs, le président Équato-guinéen a souhaité renforcer les liens bilatéraux entre son pays et le Burkina Faso toujours dans la dynamique d’un partenariat gagnant-gagnant.
Il faut dire que le président Équato-guinéen, Toedoro Obiang Nguema n’a jamais caché son hostilité vis-à-vis des puissances impérialistes.
Cependant, il n’a pas clairement annoncé qu’il souhaitait que la Guinée-équatoriale fasse partie de l’Alliance des États du Sahel.
Toutefois, la Guinée-équatoriale, pays de l’Afrique centrale et le Burkina Faso entretiennent de forts liens d’amitié. D’ailleurs, Malabo abrite une forte communauté de burkinabè trés active dans le pays.
Pour rappel, le Burkina Faso, le Niger et le Mali ne font désormais plus partie de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En Janvier 2024, les trois pays ont décidé de se retirer de l’organisation sous régionale de manière définitive.