Burkina Faso, Niger et Mali : la CEDEAO accepte le retrait, mais joue une dernière carte

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Ce dimanche 15 décembre 2024, la CEDEAO a acté le retrait du Burkina Faso, du Niger et du Mali tout en ouvrant une dernière porte de dialogue.

En effet, la capitale fédérale du Nigéria, a accueilli aujourd’hui la 66e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO.

Cette rencontre de haut niveau a rassemblé les dirigeants des États membres pour débattre des grandes problématiques politiques, sécuritaires et économiques qui affectent la région.

Les présidents de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Libéria et du Sénégal étaient présents en personne aux côtés du vice-président de la Sierra Leone, du ministre des Finances de la République du Bénin, du ministre des Affaires étrangères du Togo et de l’ambassadeur du Cap-Vert au Nigéria.

Lors du sommet, la CEDEAO a pris acte de la décision du Mali, du Niger et du Burkina Faso de se retirer de l’organisation, en conformité avec l’article 91 de son Traité constitutif.

Cet article stipule que tout État membre désireux de se retirer doit notifier par écrit sa décision et attendre un délai d’un an avant que le retrait ne prenne effet.

Ainsi, ces trois pays cesseront officiellement d’être membres de l’organisation à compter du 29 janvier 2025.

Toutefois, une transition jusqu’en juillet 2025 a été prévue pour permettre des ajustements progressifs.

Durant cette période, le Président Faye tentera une ultime médiation pour apaiser les tensions et préserver les relations entre la CEDEAO et l’AES.

Ce dernier effectuera prochainement des visites diplomatiques pour poursuivre le dialogue en vue d’une réintégration éventuelle.