Les chefs de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger rassemblés au sein de l’AES organisent la séparation avec la CEDEAO.
En effet, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie TRAORE et ses homologues du Niger, Bakary Yaou SANGARE, et du Mali, Abdoulaye DIOP ont voulu accorder leur violon ce dimanche 26 janvier 2025.
Rassemblés à Ouagadougou, ils ont discuté des démarches à suivre pour quitter la CEDEAO. Le Service d’information du gouvernement du Burkina Faso a publié l’information ce dimanche sur Facebook.
Lors de cette rencontre, les trois ministres ont étudié un document commun préparé par des experts de l’AES. Ce document présente une stratégie pour organiser leur retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Abdoulaye Diop, le ministre malien, a salué les recommandations de ce document. Il a souligné « l’importance de maintenir une vigilance constante » face aux « implications du retrait de la CEDEAO ».
Une séparation entre l’AES et la CEDEAO pour éviter l’ingérence
Le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO peut avoir des répercussions sur le plan économique et politique.
Il pourrait perturber la liberté de circulation des personnes et des biens au sein de l’Afrique de l’Ouest. Malgré cela, les autorités de l’AES maintiennent leur position.
Ce dimanche le chef de la diplomatie malienne a de nouveau exalté les avantages de la séparation avec la CEDEAO. « Ce retrait nous offre une opportunité de parvenir à une fraternité réelle, sans aucune ingérence », a-t-il indiqué.
Il a poursuivi en disant que cela permettrait « d’arriver à une intégration réelle, sans manipulation mais aussi sans esprit de domination d’un pays par un autre, d’un peuple sur d’autres peuples ».
Le Chef de la diplomatie burkinabè, Jean Marie TRAORE, a abondé dans le même sens que son homologue. Il a proclamé la volonté d’obtenir « un espace sous régional plus fort et plus en phase avec les aspirations profondes des vaillantes populations ».