Malgré les tensions avec la CEDEAO, le président de la République du Burkina Faso, Ibrahim Traoré veut continuer de collaborer avec les autres institutions du pays.
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience mardi, Antonio Téte, porteur d’un message du Président angolais, João Lourenço, Président en exercice de l’Union africaine.
L’envoyé spécial du président de l’Union africaine a précisé à l’issue de l’audience « qu’il s’agit d’une mission d’écoute, d’information auprès des autorités du Burkina Faso » pour s’imprégner de la situation du pays et de tout le Sahel.
« Nous sommes venus écouter le Président du Faso sur les défis que toute la région et le pays traversent actuellement et voir quelles sont les voies collectives que nous pouvons emprunter en tant qu’Africains pour trouver des solutions aux défis de chaque région de notre continent », a indiqué M. Antonio Téte.
Au regard de la situation sécuritaire que traverse le Sahel, « il est normal que le principe de la non-indifférence de l’Union africaine nous guide à nous intéresser à ce qui se passe partout en Afrique », a-t-il ajouté.
Tété s’est, par ailleurs, dit édifié après avoir écouté le Président du Faso sur la situation nationale et dit avoir examiné avec lui « les voies et moyens pour toujours solidifier le pont entre les Africains » et renforcer l’esprit de solidarité africaine et de destin commun.
En dépit des tensions avec la CEDEAO, le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré ne veut pas couper tous les liens avec l’Union Africaine.