Contre toute attente, le Burkina Faso affiche des progrès notables dans la modernisation de son administration et le renforcement de la bonne gouvernance, deux ans après l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré.
Cette évolution, mise en lumière lors d’une récente rencontre présidée par le Premier ministre Appolinaire Kyelem de Tambela, témoigne d’une volonté politique forte de transformer en profondeur les structures étatiques du pays.
Le ministre Basolma Bazié, s’exprimant au nom du Premier ministre, a souligné les avancées significatives réalisées depuis 2022.
Parmi les progrès les plus marquants, on note la dématérialisation des procédures de concours administratifs, la numérisation des services fiscaux et l’introduction de timbres électroniques.
Ces innovations, loin d’être anecdotiques, constituent un véritable bond en avant dans la modernisation de l’appareil d’État burkinabè sous la direction du capitaine Ibrahim Traoré.
Le Dr Sidi Barry, secrétaire permanent de la MABG, a apporté des précisions supplémentaires sur l’ampleur des réformes engagées.
Le développement de 51 e-services, la vulgarisation de la loi sur la neutralité politique et les réformes judiciaires visant à réduire les délais de procédure illustrent l’étendue des chantiers en cours. Ces initiatives témoignent d’une approche globale et cohérente de la modernisation administrative.
L’adoption de deux rapports cruciaux lors de cette session – l’un sur la mise en œuvre de la stratégie nationale de modernisation de l’administration publique, l’autre sur l’état de la gouvernance en 2023 – souligne la volonté du gouvernement de baser ses actions futures sur une analyse approfondie des progrès réalisés et des défis restants.
Cette dynamique de réforme, si elle se maintient, pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire administrative du Burkina Faso sous Ibrahim Traoré.
Elle démontre que, malgré un contexte politique et sécuritaire complexe, le pays est capable de mener des réformes structurelles d’envergure.
Cependant, il convient de rester prudent. Les défis auxquels fait face le Burkina Faso restent considérables, notamment en matière de sécurité et de développement économique.
La pérennité de ces avancées dépendra de la capacité du gouvernement à maintenir le cap des réformes tout en répondant aux besoins immédiats de la population.
En définitive, ces progrès inattendus dans la modernisation administrative et la bonne gouvernance offrent une lueur d’espoir pour l’avenir du Burkina Faso.
Ils démontrent que, même dans des circonstances difficiles, un pays peut entreprendre des réformes audacieuses et efficaces.