Le jeudi 31 juillet 2025, a eu lieu une rencontre entre le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et des présidents de Cours constitutionnelles de plusieurs pays africains.
En effet, venus à Ouagadougou dans le cadre du colloque international marquant les 25 ans du Conseil constitutionnel burkinabè, les présidents de cette haute juridiction de plusieurs États africains, ont été reçus en audience par le dirigeant burkinabè.
Avec à sa tête le président du Conseil constitutionnel burkinabè, Me Barthélémy Kéré, la délégation tenait à exprimer sa gratitude au chef d’État du Burkina Faso, pour la tenue de ce colloque international.
C’était également pour eux, l’occasion de faire le bilan des travaux qui ont eu lieu lors dudit événement, au capitaine Ibrahim Traoré.
Ont pris par à cette audience avec le chef d’État burkinabè, des sommités du droit, à savoir, les présidents de cours constitutionnelles et juridictions assimilées, des experts et des universitaires venant du Sénégal, du Mali, du Togo, de Madagascar, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Burkina Faso.
Pour rappel, alors que le Burkina Faso célébrait le 25e anniversaire de son Conseil constitutionnel, le pays a occasionné un colloque international dans le cadre de la commémoration de ce moment historique.
Cette conférence internationale qui a eu lieu du mardi 29 au jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou, la métropole burkinabè, a permis aux participants d’aborder la question de l’État de droit « dans sa dimension nationale et internationale ».
« Nous avions envisagé l’État de droit quand il n’y avait pas ces crises, cette guerre imposée par le terrorisme qui fait que l’État de droit dans les pays par exemple de l’AES, est confronté à des situations exceptionnelles.
Les mesures exceptionnelles en réponse à la situation de l’AES ne sont donc pas en contradiction avec l’État de droit », a déclaré Me Amadou Ousmane TOURÉ, président de la Cours constitutionnelle de la République du Mali.
L’évènement organisé par le Conseil constitutionnel, en collaboration avec le PNUD ; l’Institut d’Etudes sur l’administration, les libertés et l’Etat et le Centre pour la Gouvernance démocratique (CGD), avait été placé sous le thème « Deux décennies de fonctionnement du Conseil constitutionnel : contribution à la construction de l’État de droit et perspectives ».