Durant de nombreuses années, la France a collaboré avec le gouvernement du Burkina Faso pour essayer de mettre hors d’état de nuire les terroristes qui sèment la terreur dans le pays.
Mais l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré après un coup d’État a tout changé.
Le Burkina Faso a décidé de ne plus faire appel à l’expertise français et collabore désormais avec des pays comme comme la Russie.
Le moins qu’on puisse dire est que cette collaboration porte ses fruits.
Grâce à la Russie, Ouagadougou gagne lentement mais progressivement le combat contre les assaillants.
Dans ce cadre, les forces armées du Burkina Faso ont annoncé avoir « neutralisé » un important cadre du groupe État islamique au grand Sahara.
Il s’agit de Harouna Oulel alias Abdel-Malick qui selon la presse locale était le numéro deux de l’EIGS dans le pays.
« Il a été tué au cours d’une opération dans la région du Sahel le 21 janvier dernier, avec plusieurs de ses lieutenants. Sa neutralisation représente un grand pas dans la lutte contre le terrorisme et la reconquête des localités sous contrôle jihadiste, en particulier dans le nord du Burkina Faso », a fait savoir l’agence officielle d’information.
D’après les informations révélées par l’armée, « Harouna Oulel alias Abdel-Malick était spécialisé dans les attaques de convois militaires et les enlèvements.
Il avait pris part à plusieurs attaques contre les forces de défense et de sécurité sur le territoire burkinabè depuis 2019 selon des sources sécuritaires.
Il formait également les recrues au maniement des armes. Sa tête avait été mise à prix pour la somme de 150 millions de francs CFA ».
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