Burkina Faso : le pays fait fort avec 2 500 milliards FCFA mobilisés au 30 septembre 2025 au titre du…

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Le Conseil des ministres du Burkina Faso s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 4 décembre 2025 sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois 3 rapports.

Le premier rapport est relatif à sept (07) projets de décrets portant modification des :
– décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux ;
– décret n°2014-611/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère professionnel ;
– décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique ;
– décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif ;
– décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique ;
– décret n°2014-615/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de santé ;
– décret n°2014-679/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 1er août 2014 portant statut général des Etablissements publics de prévoyance sociale.

Depuis plusieurs années, on constate une tendance à l’élargissement du nombre des membres observateurs participants aux sessions des Conseils d’administration. Cette situation crée une pléthore de participants, rend complexe les processus décisionnels et augmente les charges de fonctionnement.

Les modifications des décrets ci-dessus cités visent à limiter le nombre de membres observateurs dans les Conseils d’administration des Etablissements publics. L’adoption de ces décrets permet une meilleure gouvernance des Etablissements publics. Le deuxième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2025, au 30 septembre.

Le budget de l’Etat, exercice 2025 a été adopté en recettes et en dépenses respectivement à 3 149,79 milliards F CFA et à 3 612,27 milliards F CFA. Il se dégage une épargne budgétaire de 559,04 milliards F CFA et un besoin de financement de 462,48 milliards F CFA représentant 3,2% du PIB nominal.

Au titre de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2025 au 30 septembre, le niveau de mobilisation des ressources de l’Etat s’établit à 2 513,76 milliards F CFA, pour un objectif de la période sous revue de 2 393,90 milliards F CFA, correspondant à un taux de réalisation de 105,01% sur la période et de 76,76% sur l’année.

Comparé au niveau de recouvrement au 30 septembre 2024 qui était de 2 125,61 milliards F CFA, on observe une hausse de 388,15 milliards F CFA en valeur absolue et de 18,26% en valeur relative.

Le montant des dépenses exécutées au 30 septembre 2025 s’élève à 2 644,33 milliards F CFA sur une prévision de crédits de paiement ajustés de 3 638,75 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 72,67%. À la même date en 2024, le montant des dépenses exécutées était de 2 483,44 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 67,67%.

Au titre de la gestion de la trésorerie, au 30 septembre 2025, au total 3 611,41 milliards F CFA ont été encaissés contre 2 897,99 milliards F CFA au 30 septembre 2024, soit une progression de 24,62%.

Le montant total des décaissements se chiffre à 3 726,16 milliards F CFA contre 2 901,31 milliards F CFA à la même période en 2024, soit un taux de progression annuelle de 28,43%. En rapprochant les encaissements des décaissements, il se dégage un solde débiteur de 87 milliards F CFA. Ce solde est entièrement couvert par des disponibilités de début de période.

Au 30 septembre 2025, il se dégage une épargne budgétaire et un solde budgétaire global respectivement de 476,84 milliards F CFA et de -236,58 milliards F CFA contre des soldes prévisionnels respectifs de 559,04 milliards F CFA et de -462,48 milliards F CFA.

Au regard des délais de clôture des opérations budgétaires de l’exercice 2025, le Conseil a instruit les ministères et institutions à ne pas engager de dépenses, qui ne pourront pas être liquidées avant la fin de l’exercice budgétaire.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) « Tõogo ».

Le Fonds burkinabè de développement économique et social Tõogo est issu de la fusion de sept (07) fonds à savoir, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), l’Agence de financement et de promotion de petites et moyennes entreprises (AFP-PME), le Fonds Dumu Ka Fa (FDK), le Fonds Faso Kuna-Wili (FKW), le Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) et le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).

L’adoption de ce décret permet au Fonds burkinabè de développement économique et social « Tõogo » de disposer de textes réglementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.

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