Grâce à 320 milliards de francs CFA débloqués, le Burkina Faso sous Ibrahim Traoré s’apprête à ériger un complexe immobilier d’envergure internationale sous le nom de Burkindi Business Center.
Le projet dont la première pierre a été posée ce 29 octobre 2024 à Ouagadougou, représente un investissement colossal de 320 milliards de FCFA.
Le Burkindi Business Center, un colosse pour le Burkina Faso
Situé dans le quartier prisé de Ouaga 2000, ce projet pharaonique s’étendra sur 4,6 hectares.
La pièce maîtresse du complexe sera la Tour Burkindi, un gratte-ciel de 35 étages qui dominera l’horizon de la capitale.
Le projet comprend également quatorze immeubles de quinze niveaux et un centre commercial tri-niveau, formant ainsi un ensemble architectural harmonieux et moderne.
L’infrastructure colossale est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’État burkinabè et le groupe Kastor Africa.
Il prévoit des installations ultramodernes : 400 bureaux individuels, des espaces de co-working, un centre de santé médicalisé, des infrastructures sportives, et des zones de restauration.
Le complexe intégrera également un parking souterrain de 300 places, répondant aux standards internationaux.
Joseph Zagré, administrateur général du groupe Kastor Africa, annonce un délai d’exécution de quatre ans, hors saison des pluies, avec une livraison partielle des bâtiments secondaires sous 24 mois.
Le projet générera 320 emplois directs et 1 600 emplois indirects, participant activement au développement économique local.
Le ministre Mikaïlou Sidibé souligne la triple ambition du projet : réduire les charges locatives de l’État, moderniser les infrastructures urbaines de Ouagadougou, et positionner la capitale comme hub d’affaires régional.
« Ce projet transformera Ouagadougou en un centre névralgique d’opportunités et d’innovations pour l’Afrique de l’Ouest, » affirme-t-il.
Le Burkindi Business Center représente plus qu’une simple construction immobilière ; c’est un symbole de l’émergence économique du Burkina Faso et de sa volonté de se positionner comme acteur majeur dans la sous-région.
Avec le soutien des fonds privés royaux et l’expertise technique du Bureau national des grands projets, cette initiative audacieuse promet de redéfinir les standards de l’immobilier d’affaires en Afrique de l’Ouest.