Depuis que le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir au Burkina Faso, le pays a tourné radicalement dos à la France.
Ouagadougou a coupé tous les liens de coopération avec Paris.
Les autorités du pays ne veulent plus entendre parler de la France.
Désormais, Ibrahim Traoré et ses hommes entendent collaborer avec Moscou et les autres puissances étrangères qui sont prêtes à discuter d’égal à égal avec le Burkina Faso.
Lors de la première rencontre Gouvernement-Partenaires Techniques et Financiers de l’année 2024 à Ouagadougou, le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm, s’est exprimé sur la nouvelle diplomatie instaurée par Ibrahim Traoré.
« Nous pensons que les partenaires internationaux devront s’adapter à notre situation et en tenir compte dans leur relation avec le Burkina Faso », a-t-il exprimé, mettant ainsi en avant la nécessité d’une approche flexible et adaptative dans la coopération internationale.
Depuis plusieurs mois, la communauté internationale appelle à la tenue des élections au Burkina Faso pour le retour du pouvoir civil. Mais les autorités militaires qui ont pris le pouvoir avec la force, entendent prioriser le développement et la stabilité que la démocratie. Pour les autorités burkinabé, avant toute chose, « il faut la paix et la sécurité ».
Alors que le pays se trouve à un moment décisif de son histoire, confronté à des défis multiples, le Premier ministre Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a appelé à une solidarité internationale plus authentique et pragmatique.
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