Dans une démonstration de son engagement pour le secteur agricole au Burkina Faso, le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré a posé un gros geste.
En effet, il vient de concrétiser un investissement majeur de 13 milliards de francs CFA dans l’acquisition d’équipements hydro-agricoles de pointe.
La démarche a été supervisée par le ministre de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié, lors d’une mission au Ghana le 20 février 2025.
À quoi vont servir les 13 milliards déboursés par le Burkina Faso ?
L’arsenal impressionnant d’équipements, actuellement stocké au port de Tema au Ghana, comprend un éventail complet de machines essentielles.
C’est notamment le cas avec les niveleuses, les pelles hydrauliques, les tractopelles, les chargeuses, les bulldozers. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il faut aussi compter divers types de compacteurs.
Ces acquisitions, destinées à l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) et à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER), représentent un investissement de taille pour l’avenir agricole du Burkina Faso.
Ces achats vont aussi s’inscrire dans la vision de développement agricole, alignée sur l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025.
L’objectif est clair : renforcer la sécurité alimentaire du pays tout en développant une agriculture irriguée capable d’assurer une production continue et durable.
L’importance de cet investissement ne se limite pas à son aspect financier.
Il traduit aussi une volonté politique forte de moderniser le secteur agricole burkinabè, en dotant les institutions clés des moyens techniques nécessaires pour optimiser les aménagements hydro-agricoles.
Pour les populations rurales, principales bénéficiaires de cette initiative, ces nouveaux équipements promettent une amélioration significative des conditions de production agricole.
La mécanisation accrue des travaux d’aménagement devrait non seulement augmenter la productivité, mais aussi étendre les surfaces cultivables grâce à une meilleure maîtrise de l’eau.