Burkina Faso : le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis convoqué, les raisons

Burkina Faso : la junte fait des révélations sur sa coopération avec cette puissance mondiale

Credit Photo : France Info / DMITRY AZAROV / KOMMERSANT / SIPA

Au Burkina Faso, suite aux allégations contre les forces armées, une convocation a été adressée au chargé d’affaires de l’ambassade américaine.

En effet, selon les informations rapportées par l’Agence d’information du Burkina, le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Burkina Faso, Eric P. Whitaker a été convoqué.

À en croire la plateforme qui cite des sources proches du dossier, le chargé d’affaires de l’ambassade des USA aurait été convoqué le jeudi soir, 03 mai 2024, par le ministère des Affaires étrangères.

« Cette convocation fait suite à la publication d’une déclaration conjointe des États-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè », a souligné l’Agence d’information du Burkina.

Toujours selon les informations du média susmentionné, Eric P. Whitaker aurait reçu une note verbale révélant les impressions du gouvernement burkinabè par rapport aux allégations.

« Selon nos sources, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana », a fait savoir la plateforme locale.

Dans les deux notes envoyées, le pays sahélien se dit surpris que les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni qui, généralement tiennent à la rigueur scientifique, se prononcent sur la base « d’un rapport aux conclusions hâtives ».

Pour Ouagadougou, le rapport de Human Rights Watch est une critique qui souffre d’un manque de crédibilité aussi bien dans la méthodologie de l’enquête que dans les données utilisées, qui ont permis de tirer de telles conclusions.

Toutefois, le pays notifie avoir ouvert des enquêtes pour faire de la lumière sur cette histoire.

Pour rappel, récemment, un rapport d’Human Rights Watch avait accusé l’armée du Burkina Faso d’avoir exécuté plusieurs civils, dont des enfants.

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