Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré ne compte pas revenir sur sa décision de se retirer de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il détruit ainsi les derniers espoirs de l’institution régionale qui comptait régler ce différent par un dialogue.
En effet, le Burkina et ses voisins, le Niger et le Mali ont tous décidé de claquer la porte. Tout comme la communauté internationale, la CEDEAO a été surprise par l’annonce de ce retrait le dimanche 28 janvier dernier.
Pour la CEDEAO, ces pays pourraient changer de décision. Elle a annoncé qu’elle comptait trouver une issue à travers un dialogue.
Hélas, ce mercredi 31 janvier, le capitaine Ibrahim Traoré a clairement fait comprendre qu’un retour du Burkina Faso au sein de la CEDEAO n’était pas envisageable.
« Il ne faut pas commettre certaines erreurs », a-t-il expliqué dans une interview accordée à Alain Foka.
« Notre itinéraire, c’est un chemin de non-retour. Les chaînes que nous sommes en train de briser c’est pour toujours », a-t-il expliqué avant de préciser : « (la CEDEAO) C’est fini ».
Le capitaine Ibrahim Traoré a poursuivi ses propos en faisant allusion à la monnaie, le franc CFA. Il a indiqué que les Etats du Sahel s’attaqueront « probablement » à ça prochainement.
« Il n’y a pas que la monnaie. Tout ce qui est lien qui nous maintient dans l’esclavage, nous allons briser cela », a-t-il déclaré.
Notons qu’avec le Mali et le Niger, le Burkina a formé l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ces trois pays voisins font face aux violences jihadistes régulières.
Ils estiment que la CEDEAO ne leur a pas soutenu contre le terrorisme mais a plutôt cherché à les punir.
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