Le ministère de l’Éducation nationale du Mali vient d’annoncer le report de la rentrée scolaire 2024-2025 sur une nouvelle date.
En effet, face à une situation qualifiée de « catastrophe nationale », dont les détails n’ont pas été précisés (mais semble-t-il les inondations, N.D.L.R), les autorités ont jugé nécessaire de reporter le début de l’année scolaire.
La nouvelle date de rentrée scolaire est désormais fixée au lundi 4 novembre 2024, marquant ainsi un décalage significatif par rapport au calendrier initial du Mali.
Une catastrophe motif de report de la rentrée scolaire au Mali
L’impact de cette situation est particulièrement sévère dans les régions de Ségou, San, Mopti et Gao, où pas moins de 123 écoles sont actuellement occupées par des sinistrés.
À Gao, 11 établissements accueillent des personnes déplacées internes, tandis qu’à Tenenkou, six écoles, dont le plus grand groupe scolaire de la localité, sont dans l’impossibilité de reprendre leurs activités normales.
Face à cette situation d’urgence, le gouvernement malien, en collaboration avec ses partenaires internationaux, s’est engagé dans une course contre la montre.
L’objectif est double : d’une part, réhabiliter les infrastructures endommagées, et d’autre part, trouver des solutions de relogement pour les familles sinistrées. Un véritable défi logistique et humanitaire qui nécessite une mobilisation sans précédent des ressources.
Parallèlement, une campagne de sensibilisation pour la rentrée scolaire, lancée le 20 septembre, se poursuivra jusqu’en février 2025.
Cette initiative vise à encourager le retour des enfants sur les bancs de l’école, dans un contexte où l’éducation pourrait facilement passer au second plan face aux urgences vitales.
Le report de la rentrée scolaire au Mali met en lumière la vulnérabilité du système éducatif face aux aléas climatiques et aux crises humanitaires.
Il souligne également l’importance d’une approche concertée entre les autorités nationales et les partenaires internationaux pour garantir le droit à l’éducation, même dans les circonstances les plus difficiles.
L’avenir dira si la date du 4 novembre marquera effectivement le retour à la normalité pour les écoliers maliens.