Depuis l’arrivée de la junte militaire dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir au Burkina Faso, les relations entre Ouagadougou et la France se sont considérablement dégradées.
Les nouvelles autorités burkinabè ont décidé de couper les ponts avec leur ancienne puissance coloniale.
Depuis, les relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France sont au point mort.
On se souvient qu’en décembre 2022, le gouvernement burkinabè avait suspendu le média français RFI.
Dans une note en date du 3 décembre 2022, le gouvernement burkinabè avait annoncé avoir «décidé de la suspension immédiate jusqu’à nouvel ordre, de la diffusion des programmes de Radio France Internationale sur toute l’étendue du territoire national», après des « manquements graves ».
Les autorités avaient déclaré que cette décision avait été prise après « des diffusions faisant l’apologie du terrorisme et mettant en mal la cohésion sociale ».
Dans leur communiqué, les autorités burkinabè avaient mentionné que le média « contribue à une manœuvre désespérée des groupes terroristes en vue de dissuader les milliers de Burkinabè mobilisés pour la défense de la Patrie, ramant à contre-courant des actions en cours pour la restauration de l’intégrité de notre territoire ».
Alors que la suspension n’a toujours pas été levée, le pays vient de porter un nouveau coup dur à la célèbre chaîne française.
En effet, le vendredi 27 septembre 2024, le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a fait une annonce retentissante.
Le CSC a décidé du retrait des cinq fréquences de Radio France Internationale (RFI), selon un rapport de l’Agence d’information du Burkina.
À en croire les informations, les fréquences concernées couvrent les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Banfora et Ouahigouya.