Burkina Faso : la junte militaire au pouvoir encaisse un nouveau coup dur cinglant, Ibrahim Traoré risque de frapper fort

Burkina Faso

Crédit Photo : Le Monde

Au Burkina Faso, l’armée continue d’être la cible d’attaques terroristes. Le jeudi 08 août 2024, un convoi des forces de défense et de sécurité a été ciblé par une nouvelle attaque, a rapporté RFI.

Selon le média français RFI, une nouvelle attaque aurait été perpétrée contre un convoi des forces de défense et de sécurité dans l’Est du Burkina Faso.

À en croire le média français, si le nouvel assaut contre l’armée a eu lieu le jeudi 08, l’information n’a été rendue publique que dans la soirée du vendredi 09 août 2024.

« Des groupes armés terroristes ont attaqué les soldats revenant de la commune de Boungou, dans la province de la Tapoa », a écrit RFI.

D’après les informations de RFI, le convoi serait tombé dans la gueule du loup en revenant d’une mission dans la mine d’or de Boungou située dans la région Est du pays.

« Le convoi de plusieurs véhicules militaires et civils est tombé dans une embuscade en pleine forêt, selon nos sources. Les soldats revenaient d’une mission de ravitaillement de la mine d’or de Boungou, des communes de Diapaga et Kantchari », a expliqué RFI.

Selon les informations, une partie du convoi aurait décidé d’emprunter cette voie « dangereuse », qui selon les informations rapportées par le média français, serait « infestée par les groupes armés terroristes « .

Plusieurs hommes armés auraient ouvert le feu sur les forces de défense et de sécurité à la vue du convoi.

Pour l’heure, les autorités burkinabè n’ont pas encore officiellement annoncé le bilan de cette nouvelle attaque contre les soldats burkinabè.

Cependant, RFI mentionne que, « plusieurs sources sécuritaires annoncent d’énormes pertes dans les rangs de l’armée burkinabè et d’importants matériels emportés par les assaillants ».

« Les combats ont été violents et les pertes sont énormes tant sur le plan humain que matériel », aurait confié une source sécuritaire selon RFI.

« De nombreux civils, qui vivaient sous le blocus des groupes armés terroristes, avaient également décidé de suivre le convoi afin de regagner Fada-Ngourma, chef-lieu de la région » a indiqué le média français.