A travers un communiqué daté du 27 octobre 2025, le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale du Burkina Faso, a annoncé que le vendredi 31 octobre 2025 est déclaré jour chômé et payé sur toute l’étendue du territoire national.
Cette mesure s’applique en attendant l’adoption par l’Assemblée législative de Transition du projet de loi portant jours chômés, payés et journées de commémoration et de recueillement au Burkina Faso.
Les secteurs à activités continues demeurent toutefois soumis au service minimum.
Reclassement en journées de recueillement
Le 3 janvier, le 5 août et le 31 octobre sont reclassés en journées de recueillement. Concrètement, les jours sont travaillés, sans pause, ce qui permettra à chacun de terminer plus tôt sa journée de travail.
La mesure ne ravit pas, malgré les contextes, humanitaire et sécuritaire, pouvant justifier l’économie. Onze jours historiques civils et religieux resteront rémunérés et chômés dans le pays.
Le projet de loi, adopté par le Conseil, va être transmis à l’Assemblée législative de Transition.
Pour rappel, le 3 janvier, jour de commémoration du soulèvement populaire, le 5 août, jour de la proclamation de l’indépendance, le 31 octobre, journée des martyrs, date du renversement de Blaise Compaoré et le lundi de pâques ne seront plus chômés au Burkina Faso.
Mathias Traoré, le ministre de la Fonction publique, estime que les économies réalisées sur ces jours rémunérés et chômés attendraient 17 milliards de francs CFA par an, c’est-à-dire environ 0,5% des dépenses annuelles de l’État.
Une étude du ministère en charge de l’Économie a calculé qu’un jour férié coûte à l’État « 4,22 milliards francs CFA ».