Le président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est exprimé avec fermeté sur le cas de deux mécaniciens.
Ces derniers ont démissionné après l’acquisition d’un nouvel avion pour le pays.
Ils auraient exigé une augmentation de salaire d’au moins deux millions de francs CFA.
Une demande jugée exorbitante par le conseil d’administration.
«Nous avons tous suivi les efforts faits pour acquérir cet avion. Dès son arrivée, deux mécaniciens de la compagnie ont décidé de démissionner.
Ils ont demandé une augmentation de salaire d’au moins 2 millions. Le conseil d’administration a négocié en vain.
J’ai décidé qu’ils vont travailler de gré ou de force. Ils feront ce qu’il faut pour la patrie », a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré.
Une décision qui inquiète les citoyens burkinabè.
« Je ne suis pas d’accord avec cette méthode autoritariste de mon Capitaine. Il faut les licencier tout simplement et recruter de nouveaux mécaniciens même étrangers ».
« On ne peut pas contraindre un homme libre à travailler! L’esclavage est terminé! Le capitaine doit faire attention à certaines de ses manières sinon il va sa faire des ennemis parmi ses propres soutiens! Il n’a pas de bons conseillers ».
« Mais comment forcer un mécanicien aéronautique de travaller par la force, le Capitaine IB doit savoir que l’aéronautique est un domaines très sensible, mieux vaut négocier avec eux au lieu de les forcer comme ça, car ça peut conduire à des sabotage ».
« Le soucis n’est pas de travailler. C’est de savoir si le travail sera bien fait. Si ils ne veulent pas qu’on les laisse aller.
On a besoin de bons citoyens qui aiment réellement ce qu’ils font pour le pays. On peut avoir d’autre mécaniciens. On peut en former », peut-on lire dans les commentaires.