Burkina Faso : Ibrahim Traoré un peu plus dans l’histoire de son pays, plus de 33 milliards de FCFA pour…

Burkina Faso bataillons

Crédit photo : DR

Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré inscrit un peu plus son nom dans l’histoire de son pays.

Il a présidé la cérémonie de pose de la première pierre du chantier de l’unité de production d’argile calcinée et de la centrale solaire du groupe Ciments de l’Afrique (CIMAF), ce 8 août 2024, dans la zone industrielle de Kossodo. Ces infrastructures représentent une extension de la filiale burkinabè du groupe.

CIMAF renforce ainsi sa diversité de production au Burkina Faso. Lors du lancement, il a été précisé que l’unité de production d’argile calcinée produira 900 tonnes d’argile par jour.

 Quant à la centrale solaire, elle aura une capacité de 5 mégawatts-crête (MWc). Cette source d’énergie propre répondra en partie aux besoins électriques de l’usine de CIMAF à Kossodo. Dans 15 mois, la centrale solaire sera prête à l’emploi, et dans 24 mois, l’unité de production suivra.

Sur le plan financier, ces deux projets nécessitent un investissement de 33,3 milliards de francs CFA, dont 33 milliards pour l’unité de production d’argile calcinée. Notons que CIMAF finance ces deux projets avec l’accompagnement de la Banque mondiale.

Anas Sefrioui, président du groupe CIMAF, a souligné que ces projets marquent une nouvelle ère dans la production industrielle au Burkina Faso, avec la promotion de l’économie verte.

« La coordination de ces deux projets permettra d’améliorer la compétitivité de nos produits sur le marché local, en réduisant les coûts de production, ce qui profitera au consommateur final, sans oublier l’impact de la création de nouveaux emplois dans le pays », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le PDG de CIMAF a souligné que cette cérémonie est le fruit de la coopération entre le Burkina Faso et le Maroc. « Elle vient renforcer la coopération Sud-Sud, toujours fructueuse, qui existe entre nos deux pays », a-t-il ajouté.

C’est Serge Poda, ministre en charge du Commerce, qui a prononcé le discours du Président du Faso. Il a salué le recours à l’énergie solaire envisagé par CIMAF, en droite ligne avec la volonté du gouvernement de faire de l’énergie renouvelable un des piliers du développement durable. « Je salue cette approche et je propose de reverser à la SONABEL le surplus de la production de la centrale solaire destinée à CIMAF », a précisé le ministre de la part du Président du Faso.

Par ailleurs, le Capitaine Ibrahim Traoré a souligné les retombées économiques de la présence de CIMAF au Burkina Faso. Il a mentionné l’emploi direct de plus de 400 personnes et l’emploi indirect de plus de 1 600 personnes, ainsi que la valorisation de la matière première locale.

« Je saisis cette occasion pour réaffirmer la volonté et l’engagement du gouvernement à offrir toutes les facilités et garanties nécessaires aux acteurs nationaux et étrangers qui souhaitent participer au développement de notre secteur industriel », a transmis le Président du Faso.

Après avoir posé la première pierre, le Capitaine Ibrahim Traoré s’est exprimé en personne. Il a rappelé que ce qui est voulu, c’est que la matière première nationale soit transformée sur place au bénéfice des populations. Il a également encouragé les investisseurs à miser sur le Burkina Faso, exprimant l’espoir que le coût du ciment soit réduit dans quelques années grâce à ces innovations.

« J’invite aussi les investisseurs étrangers qui doutent encore du Burkina Faso à considérer le pays comme une aubaine d’investissement, avec toutes les commodités en place pour les accompagner », a-t-il réitéré.

En rappel, le Groupe CIMAF œuvre au Burkina Faso depuis 2015 et compte continuer à participer au développement socioéconomique du Burkina Faso. En dehors du « Pays des hommes intègres », cette organisation œuvre dans 13 autres pays d’Afrique.

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