Au Burkina Faso, le gouvernement de la transition dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré maintient la suspension du Conseil National de la Jeunesse.
Alors que le Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a été suspendu depuis le mois de janvier 2025, les autorités burkinabè ont décidé de renouveler cette suspension.
Le lundi 21 juillet 2025, le gouvernement burkinabè a renouvelé la suspension dudit conseil.
La décision a été rendue dans un décret signé par le ministre burkinabè en charge de l’Administration territoriale, Émile Zerbo.
Selon l’arrêté ministériel, la suspension de cette instance faîtière des organisations de jeunesse en République du Burkina Faso, est renouvelé pour une période de trois (3) mois.
»Le Secrétaire Général du Ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sera publié et communiqué partout où besoin sera », peut-on lire dans l’arrêté.
Les motifs du prolongement de cette suspension n’ont pas été abordés.
Ainsi, le Conseil National de la Jeunesse devra donc attendre trois autres mois pour la reprise de ces activités sur le territoire national.
À titre de rappel, le CNJ-BF avait été suspendu le 16 janvier 2025 par le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda.
Une décision justifiée par l’expiration du mandat du Bureau exécutif national de l’organisation depuis le mois de juillet 2024.
« Il m’a été donné de constater que le mandat du Bureau exécutif national (BEN) du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) est arrivé à expiration au lendemain du 16 juillet 2024.
Depuis lors, le conseil n’a pas réussi à organiser les élections de renouvellement de ses organes, en dépit de l’accompagnement technique et de l’encadrement du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, à travers plusieurs rencontres tenues entre novembre 2024 et janvier 2025.
Cette expiration de mandat entraîne l’irrégularité de la situation du BEN », avait déjà le ministre des Sports et la Jeunesse, selon les médias locaux.