Le Burkina Faso du capitaine Ibrahim Traoré vient de recevoir de la part du Japon une aide de deux milliards de francs CFA. Il s’agit d’un geste de coopération internationale significatif au moment où le pays travers toujours des difficultés d’ordre sécuritaires et alimentaires.
Concrètement, le Japon vient d’accorder ce 11 octobre 2024 une aide substantielle de plus de 2 milliards de francs CFA au Burkina Faso.
L’initiative japonaise a été rendue publique par l’ambassadeur Nagashima Jun à Ouagadougou.
Si le geste est louable, il l’est encore plus puisqu’il s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré pour renforcer la sécurité alimentaire du pays.
Dans les faits, l’accord a été signé entre le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traore, et l’ambassadeur japonais Nagashima Jun.
Il représente une augmentation notable de plus de 500 millions de francs CFA par rapport à l’aide octroyée en 2023. La hausse significative démontre d’une part de l’engagement croissant du Japon envers le Burkina Faso, mais pas que.
Les deux milliards du Japon témoignent aussi de la validation de l’archipel nippon envers la politique du gouvernement d’Ibrahim Traoré, à la tête du Burkina Faso depuis le dernier coup d’État.
Le soutien japonais s’aligne donc sur l’offensive agricole lancée par le président Ibrahim Traoré, visant à atteindre l’autosuffisance et la souveraineté alimentaires.
Cette initiative présidentielle prend tout son sens face aux enjeux actuels du pays, où l’insécurité impacte directement la production agricole et l’approvisionnement alimentaire.
Par ailleurs, l’ambassadeur Nagashima Jun a souligné que cette aide reflète la volonté du Japon de maintenir une coopération dynamique avec le Burkina Faso.
De son côté, le ministre Traoré a exprimé sa satisfaction quant à la vitalité des relations bilatérales, qui perdurent depuis plus de six décennies.
Ces liens ont déjà porté leurs fruits dans divers secteurs clés, notamment la sécurité alimentaire, l’agriculture, la formation et l’intégration régionale.