Burkina Faso : Ibrahim Traoré reçoit des éloges de l’ONU

Ibrahim Traoré Burkina Faso ONU

Crédits photo : Collage L-Frii Media

L’Organisation des Nations Unies (ONU) voit d’un bon œil la gestion du Burkina Faso sous les directives d’Ibrahim Traoré.

L’organisation internationale a en effet félicité le Burkina Faso pour ses progrès remarquables en 2024.

C’est dans son rapport annuel publié le lundi 11 août 2025, que l’ONU a salué les efforts du gouvernement dirigé par Ibrahim Traoré.

Le rapport onusien met en avant « les résultats tangibles obtenus » par le gouvernement burkinabè et ses partenaires. L’organisation internationale souligne particulièrement l’engagement « en faveur d’un développement inclusif, durable et résilient, ne laissant personne de côté ».

De plus, les Nations Unies détaillent les secteurs où le Burkina Faso a excellé en 2024.

Ainsi, « des résultats notables ont été obtenus dans des secteurs prioritaires tels que la santé, l’agriculture, le climat, l’égalité des genres, l’autonomisation des jeunes, la cohésion sociale, et l’accès équitable à des services publics de qualité ».

L’aspect financier est également un point fort souligné par l’ONU. En effet, « la mobilisation des ressources a constitué une priorité majeure, notamment auprès des institutions financières internationales et du secteur privé ».

Par ailleurs, il convient de noter qu’à la demande spécifique des autorités burkinabè, les Nations Unies ont lancé plusieurs initiatives dans le pays. Les programmes en question ont eu pour but à « renforcer la souveraineté nationale, favoriser un développement endogène, et accélérer les dynamiques de résilience à travers le pays ».

Trois programmes transformateurs ont été mis en place conjointement. D’abord, la transformation des systèmes alimentaires vise à améliorer la sécurité alimentaire nationale.

Ensuite, la stabilisation et la coopération transfrontalière cherchent à pacifier les régions frontalières. Enfin, la transition humanitaire-développement-paix établit un pont entre l’aide d’urgence et les projets de développement à long terme.

Ces initiatives sont encore plus importantes si l’on prend en compte le contexte géopolitique actuel du pays. Et pour cause, il faut se souvenir que le Burkina Faso, avec le Mali et le Niger, a quitté la CEDEAO en janvier 2024. Par la suite, ces trois pays ont créé la Confédération des États du Sahel en juillet 2024. En janvier 2025, leur retrait a été validé par la CEDEAO.

Sur le plan institutionnel, l’ONU a vu des évolutions importantes au Burkina Faso d’Ibrahim Traoré durant l’année 2024. L’un des changements apparait à travers les assises nationales du 25 mai qui ont prolongé la transition pour cinq ans à partir du 2 juillet 2024.

La nouvelle Charte de la Transition introduit elle aussi des changements institutionnels de taille. Elle établit trois organes de gouvernance : le Président du Faso (remplaçant l’appellation « Président de la Transition »), un gouvernement dirigé par un civil, et l’Assemblée Législative de la Transition composée de 71 membres. Ces modifications visent à renforcer la légitimité des institutions transitoires.

L’ONU exprime sa satisfaction concernant les perspectives d’avenir. « Plus que jamais, les Nations Unies réaffirment leur engagement en faveur d’un Burkina Faso souverain, stable et résilient », affirme le rapport.

Pour 2025, l’organisation internationale prévoit d’intensifier sa collaboration avec Ouagadougou. L’ONU entend « capitaliser sur les acquis, renforcer davantage les synergies avec le gouvernement et les partenaires de développement, et amplifier les efforts de financement ».

Ces éloges de l’ONU sont aujourd’hui un signe de reconnaissance internationale pour Ibrahim Traoré. Ils légitiment sa politique de développement.

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