Aucun régime aussi puissant soit-il ne peut survivre sans des services de renseignements rompus à la tâche.
Partout dans le monde, même les grandes puissances ont des services des renseignements performants.
La stabilité d’un pays dépend en grande partie de la fiabilité de ceux-ci et de sa capacité à anticiper les menaces internes comme externes.
En Afrique, les derniers coups d’État ont démontré d’une part l’incapacité des services de renseignements à anticiper sur d’éventuels menaces. D’autre part, ces coups de force sont la preuve du manque d’intérêts que les présidents accordent aux renseignements.
Le Burkina Faso qui n’a pas échappé aux coups d’État, a désormais à sa tête Ibrahim Traoré. Celui-ci a réussi à arracher le pouvoir et depuis a compris que ce sont les renseignements qui vont lui permettre de rester au pouvoir et d’asseoir sa politique de gouvernance.
Pour ce fait, il s’est entouré des personnes fiables et de confiance. Plusieurs mois après, Ibrahim Traoré est toujours président de transition malgré les nombreux coups d’État.
En effet, grâce aux renseignements, il a su déjouer ces coups de force et déroule son programme d’actions destiné à améliorer le quotidien des Burkinabè.
Dans cette logique, il a décidé de récompenser le patron des services de renseignements burkinabè, le capitaine Oumarou Yabré.
A la faveur d’un décret, celui-ci a été élevé au grade de commandant par Ibrahim Traoré.
Une distinction qui témoigne de l’intérêt qu’accorde le nouvel homme fort du Burkina Faso aux services de renseignements du pays.
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