Au Burkina Faso, le gouvernement de la transition au pouvoir avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré vient de porter un énorme coup dur à des ONG et associations étrangères.
Plusieurs organisations non-gouvernementales (ONG) internationales et associations étrangères ont vu leur autorisation d’exercer sur le territoire national burkinabè, révoquer par le gouvernement.
En fin de semaine dernière, le ministère burkinabè en charge de l’Administration territoriale a officiellement annoncé la révocation des autorisations d’exercer de plusieurs associations.
Ces organisations sont donc désormais interdites d’exercer leurs activités sur le sol burkinabè.
On dénombre près d’une dizaine d’ONG et d’associations étrangères touchées par cette décision des autorités de ce pays d’Afrique sahélienne.
Selon le ministère de l’Administration territoriale, cette décision a été prise en raison de « non-respect de la signature de la convention d’établissement », par ces organisations.
Il urge de souligner qu’en République du Burkina Faso, la convention d’établissement est une documentation obligatoire pour les organisations étrangères qui souhaitent exercer sur le territoire national.
Soulignons qu’en mi-juin 2025, les autorités burkinabè avaient déjà révoqué les autorisations d’exercer de plusieurs ONG et associations.
À travers ces révocations, le gouvernement de la transition au Burkina Faso entend mieux encadrer les activités des organisations étrangères sur le territoire national.
Sont concernés par ces nouvelles révocations les organisations étrangères suivantes :
– Mennonite Central Committee (MCC),
– Savoirs et Développement Durable (SDD-Projet d’Afrique),
– Fondation Appel de Genève / Geneva Call, une organisation de droit suisse.
– Organization For Indigenous Initiatives and Sustainability (ORGIIS GHANA),
– Groupe Amicale Solidaire (GAS),
– Living Goods,
– Institut de Recherches sur la Paix au Sahel (IRP Sahel),
– KAMBAVENIR,
– Équilibres et Populations (Equipop).