Au Burkina Faso, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré est décidé à mettre fin au laisser-aller dans les institutions de l’État.
À cet effet, le patron de la junte militaire au pouvoir à Ouagadougou, a pris une décision radicale vis-à-vis de deux hauts gradés des forces armées nationales.
En effet, Ibrahim Traoré a radié, deux commandants des rangs de l’armée nationale du Burkina Faso.
Il s’agit notamment du commandant Boumbéwenné Hermann Zongo et du commandant Wendyam kouni Joanny Compaoré.
La décision a été rendue publique par deux décrets en date du 06 décembre 2024, signés par le chef d’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon les décrets présidentiels, la décision de licencier ces deux hauts responsables des forces armées burkinabè serait dû à une absence irrégulière de plus de 6 jours à leur poste.
Les deux décrets soulignent que la décision a été prise en application des dispositions des articles 103, 114 et 118 de la loi n°038-2016/AB du 24 novembre 2016, portant statut général des personnes ses Forces armées nationales.
Toutefois, les deux désormais ex commandants sont autorisés à faire valoir leurs droits légaux.
Par ailleurs, les arrêtés présidentiels précisent que la décision prend effet dès la date de signature des décrets.
Le Capitaine Ibrahim Traoré instruit le ministre de la Défense et des anciens combattants à exécuter cette décision.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le président de la transition au pouvoir au Burkina Faso procède à des licenciements au sein de l’effectif des forces armées nationales.
Cependant, ces mesures visent à mettre de l’ordre au sein de l’institution et à mettre fin au laisser-aller dans l’administration burkinabè.