Au Burkina Faso, plusieurs officiers de l’armée auraient fait objet d’arrestations.
Selon plusieurs médias, notamment, le média français RFI au cours de la semaine dernière, une vague d’interpellation aurait eu lieu dans le rang des forces armées.
RFI révèle également que deux parmi ces officiers arrêtés auraient été démis de leurs fonctions de chef de corps.
D’après les informations rapportées par le média français qui cite les soutiens du régime au pouvoir, ces arrestations font suite à une tentative de coup d’État.
Toujours selon la même source, cette tentative de déstabilisation impliquerait des militaires exilés.
« Parmi les officiers arrêtés figure le magistrat commandant Frédéric Ouédraogo, ex-commandant du bataillon de la Justice militaire.
Selon des sources sécuritaires, ce dernier était en train d’enquêter sur la mort par balle, en octobre 2023, du commandant Ismaël Touhogobou, qui était soupçonné d’être en lien avec une tentative de coup d’État. À l’époque, le procureur militaire avait avancé que « l’interpellation aurait mal tourné ».
De son côté, le capitaine Elysée Tassembedo, surnommé « le libérateur de Sebba », commandant du Groupement des forces de sécurisation du secteur nord basé à Ouahigouya, a été interpellé alors qu’il était à Ouagadougou pour une réunion à l’état-major dont le contenu des discussions reste inconnu », a écrit RFI.
Dans la foulée de ces arrestations, le chef d’État du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a, à en croire le média français, procédé au remplacement systématique de ces officiers.
D’autres militaires auraient également été interpellés par les autorités burkinabè.
Il est important de souligner que pour le moment, les autorités burkinabè n’ont pas officiellement communiqué par rapport à ce sujet.