Dans la soirée du mardi 10 décembre 2024, le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est adressé à la nation.
Une sortie médiatique qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 64eme anniversaire de l’accession du Burkina Faso à l’indépendance.
Lors de son discours, le patron de la junte militaire au pouvoir dans ce pays sahélien, est revenu sur la situation sécuritaire du pays.
En effet, Ibrahim Traoré a dénoncé une tentative d’ingérence des puissances impérialistes visant à exploiter les richesses du pays par le biais du terrorisme.
Pour le capitaine Ibrahim Traoré, il est clair que le Burkina Faso est victime de ses richesses.
Toutefois, pour lui, il n’est pas question de reculer devant cette situation. Toutes les mesures nécessaires seront prises pour en finir avec ce phénomène.
« L’armée ira où elle doit aller pour sécuriser nos richesses, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Nous sommes victimes de nos richesses », a-t-il déclaré.
« Ces richesses que les impérialistes veulent, coûte que coûte, reprendre et nous maintenir dans l’esclavage. Nous allons les sécuriser.
Dès à présent, tous les groupements sont instruits à reprendre les opérations de manière active. Au sol comme dans les airs, nous allons traquer ces ennemis de la nation jusqu’à leur dernier retranchement. Plusieurs opérations ont d’ores et déjà commencé et vont s’intensifier », a également ajouté le chef d’État burkinabè.
L’homme fort du Burkina Faso a été clair, il n’y aura pas de cadeau à faire à ceux qu’il considère comme les ennemis de la Nation.
« Nous allons les poursuivre jusqu’à leur dernier retranchement et les éliminer jusqu’au dernier. La seule chose qui puisse prévaloir pour qu’ils puissent survivre, c’est qu’ils se rendent à nos différentes forces en déposant les armes et leurs logistiques. Le cas échéant, combattez-les jusqu’au dernier.
Le Burkina Faso n’abandonnera jamais. Le Burkina Faso n’abdiquera jamais. Le Burkina Faso va combattre ».
A l’endroit des incrédules, le dirigeant burkinabè a déclaré que : « Nous sommes un peuple fier, combattant, guerrier et digne. Et nous continuerons dans ce sens. Tous ceux qui rêvent de voir le Burkina Faso à genoux pour espérer nous ramener dans l’esclavage, doivent comprendre qu’ils ont échoué ».