Le Burkina Faso sous la houlette d’Ibrahim Traoré s’est engagé dans la modernisation de son secteur ferroviaire avec l’annonce d’un ambitieux plan d’investissement de 117 millions de dollars.
Ce projet vise à établir une industrie locale de fabrication de rails, un pas décisif pour renforcer les infrastructures de transport et répondre aux besoins logistiques d’un pays enclavé.
Le projet, porté par la création de la société FASO RAIL, constitue une initiative stratégique pour l’économie burkinabè.
Avec un capital initial de 10 milliards de FCFA, FASO RAIL sera détenue à 75% par l’État, tandis que 25% du capital sera ouvert aux investisseurs privés locaux.
Cette structure sera responsable non seulement de la production de rails et de traverses, mais aussi de la fabrication de pièces détachées pour le matériel ferroviaire et de wagons de trains, positionnant ainsi le Burkina Faso comme un acteur majeur dans le secteur.
L’objectif de cette initiative est de pallier la faiblesse actuelle du réseau ferroviaire burkinabè, jugé insuffisant pour les besoins économiques du pays.
Le transport ferroviaire, jugé plus efficace et moins coûteux que le transport routier, est particulièrement crucial pour un pays sans littoral comme le Burkina Faso, qui doit faire face à des défis logistiques importants pour l’approvisionnement de ses marchandises.
Si ce projet aboutissait, il pourrait non seulement transformer le réseau de transport intérieur, mais aussi alléger considérablement la pression sur les routes, actuellement surexploitées.
Ce développement s’inscrit dans une vision plus large des autorités burkinabè, qui entendent faire du secteur ferroviaire un pilier de la croissance économique et de l’intégration régionale.
Le succès de ce projet pourrait également stimuler d’autres secteurs, en créant des emplois et en attirant des investissements supplémentaires dans les infrastructures.
Ibrahim Traoré espère ainsi que FASO RAIL contribuera à la mise en œuvre efficace des politiques nationales de développement du transport, tout en réduisant la dépendance du Burkina Faso aux importations de matériel ferroviaire.