Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, vient de frapper un gros coup. Ce mardi 29 octobre 2024, les députés de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso ont approuvé à l’unanimité, une nouvelle conception : « La Patrie ou la mort, nous vaincrons ».
Ce slogan, adopté par les 71 députés en remplacement de l’ancien plan « Unité – Progrès – Justice », avait déjà été popularisé sous la direction du capitaine Thomas Sankara, entre 1983 et 1987.
Dans un communiqué publié fin août 2024, le gouvernement de la transition a expliqué que, bien que ce dispositif ait été modifié en 1997.
« La Patrie ou la mort, nous vaincrons » demeure un symbole profond dans la conscience collective, évoquant l’engagement patriotique et le sacrifice pour la nation.
« Son usage quotidien, tant dans les discours officiels que dans la vie de tous les jours, est largement répandu », a souligné le gouvernement, ajoutant que cette adoption renforcera le sentiment patriotique et alignera sur les aspirations populaires.
Ibrahim Traoré apporte Plus de flexibilité pour l’avenir
Par ailleurs, la Constitution a été modifiée pour permettre au Burkina Faso d’envisager de nouvelles formes d’intégration régionale.
L’article 147 a été revu pour autoriser le pays à rejoindre une confédération, une fédération ou une union africaine, sous réserve d’un référendum.
Le projet de loi a été adopté à l’unanimité par les députés, témoignant d’un large consensus politique.
Le texte sera désormais transmis au Conseil constitutionnel pour vérification avant d’être promulgué par le Président du Faso.
Les députés font une demande
En adoptant cette révision, les députés ont demandé au gouvernement de faire en sorte que la nouvelle devise ne soit pas uniquement un slogan, mais un engagement au patriotisme.
La Commission du genre, de la santé, et l’action sociale et humanitaire, à travers son rapporteur, Youssouf Ouédraogo, a estimé que cette révision permettra de renforcer le sentiment patriotique.
Aussi elle permettra au pays d’instituer une administration spécifique chargée d’assister le Président du Faso, de faciliter l’adhésion du Burkina Faso à une confédération, une fédération ou une union d’État.