Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré a déjoué les pronostics avec une croissance économique qui s’est accélérée pour atteindre 5,1% en 2024.
Ce résultat est un peu supérieur à la prévision de 5% et dépasse le taux de 3,6% enregistré en 2023, selon le ministre de l’Économie et des finances, Aboubakar Nacanabo.
La performance est portée par le secteur primaire (+2,5%), notamment la filière agricole, et le secteur tertiaire (+2,8%).
« En termes de perspectives, en 2025, nous tablons sur un taux minimum de 5,6% et dans un scénario optimiste, nous pouvons aller à 6% », a indiqué Aboubakar Nacanabo.
Les recettes fiscales entre 2023 et 2024 ont affiché une amélioration de 205 milliards de francs CFA, grâce aux réformes engagées dans ce sens, selon lui.
Quant à l’inflation, elle s’est établie à 4,2% fin 2024.
Des mesures de régulation des prix des produits alimentaires ont été mises en place pour atténuer son impact sur le pouvoir d’achat, a expliqué le ministre.
Pour de nombreux économistes, une croissance économique de 5,1% au Burkina Faso est la preuve concrète du bien-fondé des mesures prises par le gouvernement d’Ibrahim Traoré.
Il ne reste plus qu’à souhaiter que le pouvoir en place continue sur cette lancée.
Cela y va dans l’intérêt de toutes les populations du Burkina Faso.