Burkina Faso : Ibrahim Traoré aux anges ; l’armée reçoit de nouveaux équipements

AES : le nouveau chef de gouvernement du Burkina Faso en visite dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest

Crédit Photo : Faso7

L’armée du Burkina Faso, dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, vient de recevoir de nouveaux équipements.

C’est le colonel major Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense, qui a présidé la cérémonie de remise de ce matériel stratégique le 17 octobre 2024.

Lors de cette dernière, l’accent mis sur les engins de terrassement – niveleuses, bulldozers et tractopelles – révèle une approche pragmatique de la lutte contre l’insécurité.

Concrètement, ces équipements sont loin d’être de simples outils de génie civil.

Et pour cause, ils s’avèrent cruciaux pour améliorer la mobilité et l’implantation des forces sur le terrain, souvent confrontées à des zones difficiles d’accès.

Il convient aussi de préciser que cette acquisition a été financée sur fonds propres. Il ne s’agit donc en rien d’un don d’une puissance étrangère.

Ce faisant, elle marque clairement la volonté d’indépendance et de souveraineté dans la gestion de la crise sécuritaire, comme le déclare habituellement le pouvoir en place.

Qui plus est, le président Ibrahim Traoré, en privilégiant le budget national et la contribution des citoyens pour l’armée, affirme une vision où le Burkina Faso prend en main son destin. Et ce, loin des dépendances extérieures qui ont généralement caractérisé les politiques de défense en Afrique.

L’engagement du gouvernement ne s’arrête pas là.

Le ministre Coulibaly a annoncé que cette livraison n’était que le début d’un plan d’équipement plus vaste. Cette stratégie à long terme vise à doter progressivement l’armée des moyens nécessaires pour faire face à la menace terroriste qui sévit dans la région du Sahel.

En mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires, le gouvernement Traoré semble avoir compris que l’efficacité des forces armées ne dépend pas uniquement de leur armement, mais aussi de leur moral et de leur capacité à s’adapter à un environnement opérationnel complexe.