Les relations diplomatiques et bilatérales entre le Burkina Faso et la Russie se portent mieux que jamais.
Depuis l’arrivée de la junte militaire dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, « c’est l’amour four entre la Russie et le Burkina Faso ».
Après avoir rompu les accords militaires avec son ancienne puissance coloniale, la France, Ouagadougou s’est résolument tourné vers Moscou en ce qui concerne ses coopérations militaires.
Arrivé au Burkina Faso dans la soirée du mardi 04 juin 2024, dans le cadre d’une tournée africaine, Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, a rencontré mercredi matin le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.
C’est donc au cours de cette visite que le chef de la diplomatie russe a fait savoir que le nombre d’instructeurs russes au Burkina Faso « va augmenter ».
« Des instructeurs [militaires] russes travaillent ici, et leur nombre va augmenter », a déclaré M. Lavrov, lors d’une conférence de presse dans la capitale burkinabée, retransmise en direct sur le site du ministère des affaires étrangères russe.
« En parallèle, nous formons en Russie des représentants des forces armées et des forces de l’ordre du Burkina Faso. Ce type de partenariat est donc très concret et a beaucoup progressé », a-t-il ajouté.
Une annonce qui démontre de la proximité des deux pays qui se sont considérablement rapprochés depuis l’avènement de la junte à la magistrature suprême de l’Etat.
D’ailleurs, le ministre russe des affaires étrangères ne le cache pas. Pour Sergueï Lavrov, si Moscou et Ouagadougou entretenait déjà de bonnes relations, l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré a amplifié les choses.
« Nous entretenons des relations de longue date avec le Burkina Faso, et avec l’arrivée du président Traoré au pouvoir ces relations ont reçu une nouvelle impulsion », a affirmé le chef de la diplomatie russe.
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