Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, ne pouvait pas rêver mieux après avoir chassé la France.
Au cours de l’année 2023, les entreprises publiques au Burkina Faso ont réalisé une belle performance, se traduisant par une hausse de 17,25% de leur chiffre d’affaires global.
C’est ce qui ressort de la 25e session de l’Assemblée générale des établissements publics de l’État (AG-EPE) du pays, tenue le 1er août dernier.
En valeur, ces entreprises ont généré 430,465 milliards FCFA au cours de l’année écoulée, contre 367,138 milliards de FCFA en 2022.
Et même si les dépenses budgétaires (21,89%) et les charges de fonctionnement (37,10%) ont également augmenté à 83,989 milliards FCFA, le ratio de couverture des dépenses par les recettes, qui mesure la capacité d’une entreprise à couvrir ses dépenses avec ses recettes, reste positif à 121,14%. Quoi qu’en baisse par rapport à l’année dernière (132,73%), ce ratio reflète la bonne maîtrise des charges de ces entreprises publiques.
Au terme de l’Assemblée générale, le gouvernement a invité les EPE à poursuivre la dématérialisation des services ; l’apurement des dettes et le paiement à bonne date des dettes fiscales et sociales.
Elle a également recommandé aux EPE de relire leurs statuts, afin de prendre en compte la comptabilité des matières. »
Beaucoup de spécialistes voyaient le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré ne pas s’en sortir après avoir rompu des liens historiques de relation avec la France. Visiblement, les choses se passent plutôt bien pour les autorités du pays.