Au Burkina Faso, les populations appellent la junte au pouvoir avec à sa tête, le capitaine Ibrahim Traoré, à rétablir la peine de mort, rapporte les médias locaux.
En effet, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes meurtrières depuis quelques années.
La situation semble s’envenimer chaque jour un peu plus. Dernièrement, le samedi 24 août 2024, les terroristes ont pris pour cible le village Barsalogho, situé au Centre-nord du pays.
Cette énième attaque terroriste a occasionné la mort d’un grand nombre de personnes. Selon les informations, on parle de plusieurs centaines de morts.
Face à ces tragédies qui se répètent, les populations burkinabè, ont appelé les autorités à prendre des mesures plus radicales contre ces actions, notamment la peine de mort.
En effet, des citoyens burkinabè demandent au gouvernement, un rétablissement de la peine capitale dans le code pénal burkinabè pour les cas de terrorisme ou de complicité de terrorisme avérés.
« Les membres du gouvernement burkinabè sillonnent, depuis le 28 août 2024, le territoire national pour échanger avec les populations.
Au nombre des préoccupations exprimées, des forces vives de la nation ont demandé le rétablissement de la peine de mort au Burkina », a souligné le média Libreinfo.
Dans certaines localités, les populations réclament également, « le renforcement du maillage sécuritaire, la gestion des complices des terroristes, le renforcement des opérations militaires, la dotation de chaque région en drones pour la surveillance du territoire, l’augmentation des effectifs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ».
En ce qui concerne la peine de mort, notons qu’au Burkina Faso, la dernière exécution a eu lieu en 1988.
Dès 1994, plusieurs organisations internationales et des organisations de la société civile ont milité pour son abolition.
En mai 2018, l’Assemblée nationale a adopté un nouveau code établissant la prison à perpétuité comme la peine maximale, abolissant ainsi, la peine de mort.