En déplacement dans l’Ouest du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè, est accueilli en héros national dans la région.
Le mercredi 21 mai 2025, l’homme fort du Burkina Faso est arrivé à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du pays, située dans la région de l’Ouest.
À son arrivée dans la ville dans l’après-midi du mercredi 21 mai, le dirigeant burkinabè a été accueilli par une population en liesse.
« La population de la ville de Sya s’est fortement mobilisée pour réserver un accueil à la hauteur de la qualité de leur hôte. Depuis l’entrée de la ville, c’est une foule en liesse qui a accompagné le cortège du Chef de l’État jusqu’à son pied-à-terre.
Tout au long du trajet Ouaga-Bobo, le cortège présidentiel a plusieurs fois été ralenti par des attroupements sporadiques enthousiastes le long de la traversée des localités comme Boni, Houndé, Koumbia, etc », renseignent les médias locaux.
Durant son séjour à Bobo-Dioulasso, Ibrahim Traoré devra prendre part à plusieurs activités s’inscrivant dans le cadre de la modernisation et de l’intensification de la production agricole nationale.
Selon le communiqué de la direction de la communication de la présidence du Burkina Faso rendu public dans la soirée du mercredi 21 mai, le chef d’État burkinabè prendra part, les jeudi 22 et vendredi 23 mai 2025, à la remise officielle d’intrants et de matériels agropastoraux et halieutiques pour la campagne agricole 2025-2026.
Il devra également au cours de son séjour dans la capitale économique burkinabè, procéder à la pose de la première pierre d’une usine de transformation de pommes de Cajou à Péni, une commune rurale de la province du Houet.
À en croire le communiqué de la direction de la communication de la présidence, il s’agit d’une usine d’un coût de réalisation de 6,6 milliards F CFA et avec une capacité de transformation de 5 000 tonnes de pommes de cajou par an.
Selon son agenda, Ibrahim Traoré devra aussi lancer les travaux de construction d’une unité de production de médicaments vétérinaires, d’un coût de 20 milliards F CFA, à Samendeni, toujours dans la province du Houet.