Au Burkina Faso, le gouvernement de la transition dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré est déterminé à promouvoir la méritocratie.
À cet effet, l’exécutif burkinabè a décidé d’engager une vérification des diplômes au sein de la fonction publique.
Lancé depuis quelque temps, le gouvernement du Burkina Faso souhaite passer à une nouvelle étape du contrôle d’authentification des diplômes des fonctionnaires de l’État.
Après un contrôle rigoureux au sein de l’administration centrale, les autorités burkinabè ont décidé cette fois, d’élargir le contrôle aux structures rattachées à l’État, apprend-on des médias locaux.
La décision a été rendue publique dans une récente correspondance du chef du gouvernement burkinabè.
En effet, dans une note officielle adressée à tous les membres du gouvernement, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a donné des instructions bien précises sur cette nouvelle étape de contrôle de l’authenticité des diplômes des agents publics.
Selon le média local 24heures.bf, le chef de la primature a notamment insisté « sur un contrôle rigoureux des diplômes ayant servi à recruter ou à promouvoir les agents des sociétés d’État.
Mais aussi des établissements publics de l’État, des sociétés d’économie mixte, des sociétés de prévoyance sociale et des Autorités administratives indépendantes ».
Cette vaste opération de contrôle des diplômes au sein de la fonction publique, initiée par le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vise à promouvoir la méritocratie dans ce pays d’Afrique Sahélienne.
Aussi, cette initiative entend garantir la transparence au sein de l’administration publique et surtout, « assainir les ressources humaines de l’État ».
»Selon la correspondance, les ministres devront mobiliser leurs services techniques pour transmettre dans un délai de deux mois les dossiers individuels des agents concernés à la Commission de régulation des dysfonctionnements (CO-CRD). Cette dernière aura la charge de numériser, centraliser et vérifier l’authenticité des diplômes », a expliqué le média susmentionné.