De bonnes nouvelles semblent se profiler à l’horizon pour l’économie du Burkina Faso grâce à l’or du pays.
Le secteur aurifère, poumon financier du pays, s’apprête à franchir de nouveaux sommets.
Selon un plan décennal dévoilé mardi 28 février, la compagnie minière West African Resources prévoit d’extraire pas moins de 114 tonnes d’or dans ses mines de Sanbrado et Kiaka d’ici 2033.
Soit l’équivalent de plus de 4 millions d’onces, contre 6 tonnes produites en 2023.
Dès 2025, date de lancement de Kiaka, la production cumulée des deux sites miniers devrait dépasser les 300 000 onces par an (plus de 9 tonnes).
Un niveau record, avec un pic à près de 15 tonnes annuelles escomptées en 2029.
Ces prévisions ambitieuses placent le Burkina parmi les pays africains les plus dynamiques pour ce qui est de l’extraction aurifère.
À lui seul, Sanbrado pourrait produire plus de 2 millions d’onces (plus de 60 tonnes) sur la période, tandis que Kiaka en générerait près de 2 millions également en 15 ans d’exploitation.
De quoi générer des revenus conséquents pour un État dont les finances reposaient déjà à 80% sur les mines d’or en 2021.
Secteur ultra-stratégique, l’or représente par ailleurs près de 15% du PIB du Burkina Faso. Les investissements massifs de West African Resources laissent entrevoir une embellie pour une économie nationale en berne.
Reste à voir si les récentes attaques jihadistes qui ont touché des sites miniers n’entameront pas cet élan.
Mais le plan décennal de la firme australienne témoigne de sa confiance dans le potentiel minier du pays, en dépit du contexte sécuritaire incertain.
De quoi redonner espoir aux Burkinabè en ces temps troublés.
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