Au Burkina Faso, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a pris une grande décision qui impactera significativement le secteur de l’éducation.
Un établissement d’enseignement post-primaire et secondaire verra très bientôt le jour à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
En effet, le gouvernement burkinabè avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré « d’utilité publique urgente » la construction d’un établissement d’enseignement post-primaire et scolaire à Ouagadougou, rapporte l’agence d’information du Burkina.
Selon le rapport du Conseil des ministres en date du mercredi 08 mai 2024, le gouvernement a procédé à l’adoption d’« un projet de décret déclarant d’utilité publique urgente, le projet de construction d’un établissement d’enseignement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville au secteur 31 dans l’arrondissement n°7 de la commune de Ouagadougou au profit du ministère de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ».
Notons qu’il s’agit d’une zone où les établissements d’enseignement qui existent se situent à plusieurs kilomètres.
De plus, un établissement d’enseignement secondaire est inexistant dans ladite zone.
«C’est le cas de Bonheur-ville qui ne dispose pas d’un établissement public d’enseignement secondaire général. Les établissements les plus proches sont les lycées mixte de Gounghin et municipal Venegré, tous situés à plus de 10 km de la zone», souligne le rapport.
Avec son gouvernement, le capitaine Ibrahim Traoré est donc décidé à pallier ce problème et à offrir aux habitants du quartier de Bonheur-ville un établissement d’enseignement général afin de faciliter la vie aux apprenants.
« Afin de permettre la réalisation du projet, il paraît judicieux pour l’Etat de procéder à une expropriation urgente de cessionnaires au regard de l’utilité publique certaine, mentionne le rapport », a souligné l’Agence d’information du Burkina.
Ce projet d’envergure coûtera à l’État burkinabè plus de deux cents millions de francs CFA.
«Le coût global du projet est estimé à 285 262 000 F CFA, financé par le budget de l’Etat, exercice 2024», a fait savoir le rapport du Conseil des ministres.
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