Au Burkina Faso, l’exécutif dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré vient de prendre une décision importante par rapport à son secteur commercial.
En effet, à l’issue du Conseil des ministres hebdomadaire du mercredi 11 juin 2023, le gouvernement burkinabè a décidé de créer un Comité national de négociations commerciales (CNNC).
Cette nouvelle institution nationale devra dans les négociations à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), tenir compte des nouvelles émergences du secteur du commerce international.
En clair, cette décision devrait permettre au pays, de mieux répondre aux nouvelles exigences de commerce international en constante évolution.
« Ce décret qui est une relecture du décret n°2018-0043 du 1er février 2018 vise à prendre en compte l’émergence de nouvelles questions commerciales (commerce électronique, commerce et genre, commerce et environnement) dans les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le changement de dénomination de certaines structures de l’administration publique et du secteur privé », mentionne le compte rendu final du Conseil des ministres.
Selon le compte rendu gouvernemental, le Comité se constitue dorénavant des « structures centrales de l’administration publique, des structures d’appui au secteur privé, des organisations professionnelles et de la société civile ainsi que le monde universitaire ».
D’après les informations rapportées par l’Agence d’information du Burkina (AIB), l’institution a pour mission principal « de définir la position nationale en matière de négociations commerciales ainsi que le suivi de la mise en œuvre des accords commerciaux dont le Burkina Faso est partie prenante ».
Ainsi, le CNNC devra représenter les intérêts de ce pays sahélien lors des négociations avec les partenaires commerciaux du Burkina Faso.
Il devra également contribuer à l’amélioration de la compétitivité des entreprises burkinabé sur le marché international.