Le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a déclaré à de nombreuses reprises vouloir tirer profit du nucléaire.
Le moins qu’on puisse dire est que le pays se donne les moyens de ses ambitions.
Dans ce sens, de nombreux projets nucléaires voient le jour au Burkina Faso.
Pour mettre en œuvre ces projets, Ouagadougou peut compter sur l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).
Lors d’une visite de travail au Burkina Faso, le Directeur général adjoint de cette agence internationale, Mikhail CHUDAKOV, a expliqué aux autorités burkinabè les conditions et principes qui guident la mise en place de programmes et projets en matière de nucléaire.
A l’en croire, « l’évaluation des infrastructures est une première étape nécessaire, avant la mise en place des programmes nucléaires, le nucléaire étant aussi présenté comme un moyen pour atteindre l’autosuffisance énergétique ».
Une chose est sûre, le pays peut d’ores et déjà compter sur l’AIEA pour atteindre ses objectifs.
« Nous voulons assister le Burkina Faso dans sa volonté de mettre en place une centrale nucléaire qui va offrir une énergie propre, verte, fiable et sûre au peuple burkinabè », a fait savoir Mikhail CHUDAKOV.
Le ministre burkinabè, Karamoko Jean Marie TRAORE, a souhaité la bienvenue au directeur général adjoint de l’AEIA.
Aussi, il a salué la collaboration qui prend une nouvelle dimension entre cette agence et le Burkina Faso.
Selon lui, « grâce à cette collaboration, les pays comme le Burkina Faso qui sont restés longtemps en marge des avantages liés au nucléaire, pourront en bénéficier au même titre que les pays du nord. »
Pour lui, « cette collaboration entre le Burkina Faso et l’Agence Internationale de l’énergie atomique, va permette au pays de tirer profit du nucléaire à travers un partenariat sûr et fiable.
Il faut noter que la collaboration entre le Burkina Faso et l’AIEA date de 1990 ».
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